jeudi 9 février 2012

Dégagement des routes

Article de notre corrrespondant local Claude Rannou paru le mercredi 7 février dans la dépèche du midi  

"Après quatre jours de neige et de gel, les routes de nos petits villages sont toujours difficilement praticables à tel point que la circulation ne se fait presque plus, que les écoles n'assurent qu'une garderie pour quelques enfants, que les déplacements pour les anciens sont quasiment impossibles. Fatalité ou négligence ?

Il est vrai que des épisodes neigeux comme celui que nous connaissons sont exceptionnels et que les services départementaux, communautaires et municipaux n'y sont pas vraiment adaptés.

Il est vrai également que le dégagement des voies principales desservant les grandes agglomérations est une priorité dans l'urgence.

Mais au bout de quatre jours n'est-il pas envisageable d'intervenir enfin sur les communes qui se trouvent isolées ? Surtout quand l'on sait que de nombreux habitants de ces petites communes doivent se déplacer pour aller travailler… dans les villes.""

 

 Les services du conseil génèral nous ont expliqué qu'ils avaient mission de dégager un axe par commune. Pour LE BURGAUD l'axe dégagé en premier a été la RD 30 Bellesserre-Le Burgaud-Saint Cezert - Genade. Les autres axes dits transversaux comme la RD 47 RD 58 et RD 93a ne font pas partie d'un traitement prioritaire. La période de gel qui a suvi l'épisode neigeux est venu aggraver la situation sur ces routes laissées de côté.

Sur les routes communales la CCSG avec des moyens limités a fait son maximum pour traiter quelques points stratégiques dès plus fréquentés.

 

Le CCAS à veillé à ce que les personnes agées et seules ne soient pas en situation de danger. Je remercie vivement les voisins de ces personnes qui leur apportent volontiers une aide. J'ai appris également en me rendant chez l'une d'elle que l'infirmière n'hésitait pas à effectuer les derniers mètres à pied pour se rendre à son domicile.

Le Maire Didier Roujean

 

 

 

 

 

 

 

2 commentaires:


  1. Bravo à l'infirmière et à la solidarité mais peut être que les agriculteurs auraient pu se servir des engins pour gratter les routes ?


     


     

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  2. Mairie Le Burgaud17 février 2012 à 20:02


    C’est un événement qui s’est reproduit un peu partout en France dans des proportions souvent bien plus critiques que chez nous. Dans notre région, où ce type d’intempéries se produit rarement, il
    est incontestable que nous sommes sous équipés. Les 3 engins du pole routier de Grenade ne suffisent pas en de telles circonstances. Par contre, le problème de la solidarité joue largement dans nos
    petites communes. Au Burgaud, lors de cet épisode hivernal, aucune personne âgée et isolée n’a été laissée à l’abandon. Les voisins portent tout naturellement assistance aux quelques personnes
    seules et la municipalité veille à ce que cette entraide fonctionne ou, en cas de difficultés, à ce qu’elle soit remplacée par des visites d’élus ou de travailleurs sociaux. C’est tellement normal
    et habituel que personne n’a jamais songé à en faire état. . L’assistance des agriculteurs équipés d’engins pourrait effectivement apporter une aide intéressante. Mais il n’est pas possible
    d’envoyer des engins agricoles sur les routes sans encadrer leur action et sans couvrir leur responsabilité en cas d’accident. Les routes départementales sont sous la responsabilité du conseil
    général et les routes communales sont gérées par la communauté de communes. Cette aide est-elle donc impossible ? Peut-être pas si nous pouvions établir une convention avec le conseil général pour
    les départementales et avec la communauté de communes pour les voies communales. En cas d'épisode neigeux fort et brutal, aucun de ces deux organismes n’a, en effet, les moyens techniques et
    humains d'entretenir toutes les routes. Peuvent-ils investir des sommes importantes sur de l’argent public pour faire face à trois jours de neige tous les dix ans ? On les accuserait probablement
    de mauvaise gestion. Alors, s’ils pouvaient compter sur un appui local quand ils s’estiment dépassés, il leur serait possible de faire appel à des agriculteurs volontaires et bien équipés qui
    iraient les aider dans un secteur proche de chez eux, moyennant défraiement et couverture par les assurances. Je pense qu’il y aurait là une solution simple efficace, sans investissement coûteux et
    peu rentable, pour dégager occasionnellement nos routes. Encore faudra-t-il que tout le monde soit d’accord.


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