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jeudi 9 février 2012
Dégagement des routes suite...
2 photos de la route départementale RD93a au lieu dit Naples
Dans le Comminges, certes plus enclin à l'enneigement, les municipalités équipent un agriculteur d'une lame et il déneige les voies de la commune, contre une réribution bien méritée. Je n'habite Le Burgaud que depuis 11 ans (à Naples si bien photographié), mais j'ai été confrontée plusieurs foisà de tels épisodes neigeux. Ne pourrait-on envisager une solution de ce type ?
C’est un événement qui s’est reproduit un peu partout en France dans des proportions souvent bien plus critiques que chez nous. Dans notre région, où ce type d’intempéries se produit rarement, il est incontestable que nous sommes sous équipés. Les 3 engins du pole routier de Grenade ne suffisent pas en de telles circonstances. Par contre, le problème de la solidarité joue largement dans nos petites communes. Au Burgaud, lors de cet épisode hivernal, aucune personne âgée et isolée n’a été laissée à l’abandon. Les voisins portent tout naturellement assistance aux quelques personnes seules et la municipalité veille à ce que cette entraide fonctionne ou, en cas de difficultés, à ce qu’elle soit remplacée par des visites d’élus ou de travailleurs sociaux. C’est tellement normal et habituel que personne n’a jamais songé à en faire état. . L’assistance des agriculteurs équipés d’engins pourrait effectivement apporter une aide intéressante. Mais il n’est pas possible d’envoyer des engins agricoles sur les routes sans encadrer leur action et sans couvrir leur responsabilité en cas d’accident. Les routes départementales sont sous la responsabilité du conseil général et les routes communales sont gérées par la communauté de communes. Cette aide est-elle donc impossible ? Peut-être pas si nous pouvions établir une convention avec le conseil général pour les départementales et avec la communauté de communes pour les voies communales. En cas d'épisode neigeux fort et brutal, aucun de ces deux organismes n’a, en effet, les moyens techniques et humains d'entretenir toutes les routes. Peuvent-ils investir des sommes importantes sur de l’argent public pour faire face à trois jours de neige tous les dix ans ? On les accuserait probablement de mauvaise gestion. Alors, s’ils pouvaient compter sur un appui local quand ils s’estiment dépassés, il leur serait possible de faire appel à des agriculteurs volontaires et bien équipés qui iraient les aider dans un secteur proche de chez eux, moyennant défraiement et couverture par les assurances. Je pense qu’il y aurait là une solution simple efficace, sans investissement coûteux et peu rentable, pour dégager occasionnellement nos routes. Encore faudra-t-il que tout le monde soit d’accord. Didier Roujean - Claude Rannou
RépondreSupprimerDans le Comminges, certes plus enclin à l'enneigement, les municipalités équipent un agriculteur d'une lame et il déneige les voies de la commune, contre une réribution bien méritée. Je n'habite
Le Burgaud que depuis 11 ans (à Naples si bien photographié), mais j'ai été confrontée plusieurs foisà de tels épisodes neigeux. Ne pourrait-on envisager une solution de ce type ?
RépondreSupprimerC’est un événement qui s’est reproduit un peu partout en France dans des proportions souvent bien plus critiques que chez nous. Dans notre région, où ce type d’intempéries se produit rarement, il
est incontestable que nous sommes sous équipés. Les 3 engins du pole routier de Grenade ne suffisent pas en de telles circonstances. Par contre, le problème de la solidarité joue largement dans nos
petites communes. Au Burgaud, lors de cet épisode hivernal, aucune personne âgée et isolée n’a été laissée à l’abandon. Les voisins portent tout naturellement assistance aux quelques personnes
seules et la municipalité veille à ce que cette entraide fonctionne ou, en cas de difficultés, à ce qu’elle soit remplacée par des visites d’élus ou de travailleurs sociaux. C’est tellement normal
et habituel que personne n’a jamais songé à en faire état. . L’assistance des agriculteurs équipés d’engins pourrait effectivement apporter une aide intéressante. Mais il n’est pas possible
d’envoyer des engins agricoles sur les routes sans encadrer leur action et sans couvrir leur responsabilité en cas d’accident. Les routes départementales sont sous la responsabilité du conseil
général et les routes communales sont gérées par la communauté de communes. Cette aide est-elle donc impossible ? Peut-être pas si nous pouvions établir une convention avec le conseil général pour
les départementales et avec la communauté de communes pour les voies communales. En cas d'épisode neigeux fort et brutal, aucun de ces deux organismes n’a, en effet, les moyens techniques et
humains d'entretenir toutes les routes. Peuvent-ils investir des sommes importantes sur de l’argent public pour faire face à trois jours de neige tous les dix ans ? On les accuserait probablement
de mauvaise gestion. Alors, s’ils pouvaient compter sur un appui local quand ils s’estiment dépassés, il leur serait possible de faire appel à des agriculteurs volontaires et bien équipés qui
iraient les aider dans un secteur proche de chez eux, moyennant défraiement et couverture par les assurances. Je pense qu’il y aurait là une solution simple efficace, sans investissement coûteux et
peu rentable, pour dégager occasionnellement nos routes. Encore faudra-t-il que tout le monde soit d’accord. Didier Roujean - Claude Rannou